Bonjour à tous,

 

Nous avons reçu Franck Prévot dans notre classe pour la seconde fois le mardi 7 février. 

Il nous a appris à traduire le poème du livre  Je serai cet humain qui aime et qui navigue .

 

Voici notre traduction collective, faite avec lui :

 

J'ai aimé accomplir mes voyages pour rencontrer les gens

J'aime les gens qui voyagent pour rencontrer la Terre

J'aime la Terre voyageuse pour sa gentillesse et son accueil

Observer les gens, observer la Terre,

J'aimerai toujours accueillir le voyage sur le dos d'un oiseau.

Mercredi 8 février, Franck Prévot est revenu travailler avec nous dans notre classe. Nous avions hâte de le revoir.

 

Dans un premier temps, nous avons rediscuté de ce que nous avions fait lors de la séance précédente et il nous a relu des extraits de nos travaux. Il nous a félicités pour notre travail réalisé grâce à la machine à poèmes. 

Ensuite, nous avons repris l’album Un amour de verre car nous nous inspirons de certaines pages pour écrire.

On a beaucoup joué sur les mots, on a tous ensemble recherché des synonymes au terme  "beau" et on a réussi à en trouver une trentaine.

Cela nous a appris à améliorer nos écrits, il faut toujours être plus précis, plus élégant, il faut toujours essayer de s’améliorer...

 

Franck nous a de nouveau donné du travail pour la prochaine rencontre fin mars mais maintenant ça ne nous impressionne plus car nous sommes tous très motivés. Certains sont déjà bien inspirés....

 

 

En écho au début du récit de leurs camarades de CM2,  les élèves de CE2-CM1 de l'école d'Epuisay ont commencé, par petits groupes de 2 ou 3, à écrire la « traduction » du poème que Cahaya entend au creux de son oreille, du fond du coquillage... Premiers essais qu'ils ont lus à la classe d'à côté pour qu'elle fasse un choix. 

 

Voici celui d'Anaïs et d'Alexandre pris au hasard : 

 

Je rêve de pêcher un gros poisson comme un thon dans mes filets.

Je rêve près de mes filets d'un gros poisson comme un thon au soleil.

Je rêve au soleil d'un  gros poisson rouge et blanc sur l'eau.

Eternellement dans mes filets, éternellement au soleil, 

Je rêve d'un bateau sur l'eau gros comme l'espace pour naviguer jusqu'à l'horizon.

 

Anaïs et Alexandre

 

 

Pour répondre à ces questions, les élèves du CM2 de l'école d'Epuisay se sont documentés et ont élaboré des fiches. Pour faire vivre un personnage, il faut avoir une image mentale de celui-ci, de son environnement, de sa manière de vivre... même si on ne le raconte pas. Voici la fiche qui a servi de support au récit de la première étape du coquillage :

 

Nom du lieu n°1 visité par le coquillage : Philippines

 

Photos du lieu et du personnage : 

 

Caractéristiques du lieu :

Il y a beaucoup de petites maisons en bois qui sont construites sur des pilotis qui se trouvent dans l'eau. Ils vivent dans la pauvreté. Leur principale nourriture est le riz et le poisson. Plusieurs familles y vivent. Beaucoup sont pêcheurs. Il y a beaucoup de plages avec des cocotiers et beaucoup de bananiers. 

Caractéristiques du personnage : 

Une pêcheuse appelée Cahaya habite toute seule. Son mari est mort lors d'une tempête. Elle a fait plusieurs métiers : nourrice, couturière, maîtresse et cuisinière. Plus tard elle reprend le métier de son mari. Étant jeune, elle était courageuse et vigoureuse et elle l'est toujours. Cahaya a trois enfants : deux filles et un garçon. Un garçon qui s'appelle Bagaskora de 18 ans, une fille qui s'appelle Zaira de 10 ans et une petite fille qui s'appelle Marine et qui a 4 ans. Cahaya a 36 ans. 

La rencontre : Où ? Dans quelles circonstances ?

Un jour, alors que Cahaya pêchait, elle trouva dans ses filets un coquillage.  Elle le prit et le mit à son oreille. Elle entendit un poème qu'elle trouva magnifique. Le soir elle rentra chez elle et le récita à ses enfants. Ses enfants dirent que ce n'était  pas possible, qu'un coquillage ne pouvait pas réciter de poème.

 

 

 

Sur les conseils et avec l'aide de Franck Prévot (voir publication du 6 février), les élèves de CM2 d'Epuisay ont travaillé à la réécriture du début de leur récit : vocabulaire, enchaînement des phrases, rythme... Un beau moment de recherches collectives sur la langue menées avec exigence et application !

 

Voici un aperçu du résultat... Très bref ! Il ne faut pas déflorer la suite de leur histoire...

 

On raconte qu'au milieu de l'Océan Pacifique existe une île volcanique qu'aucun homme n'a réussi à cartographier, et sur laquelle vit une tribu qui pêche, cultive, cuisine, construit des cabanes au rythme des saisons, ou de sa fantaisie. Ce ne sont pas des sauvages, d’ailleurs ils aiment tous la poésie et pour se détendre, ils inventent et se racontent des poèmes à longueur de soirée. Chaque année, le jour de la fête de la récolte, toute la tribu se rend au pied du volcan pour honorer les dieux et les remercier. Ce jour-là, on dépose des offrandes sur la pierre sacrée, on danse et on chante. Mais le rituel le plus important, c'est le concours de poésie où chaque participant déclame devant toute l'assemblée son poème préféré parmi ceux qu’il a créés. A la fin de la soirée, toute la population vote à main levée et l’auteur du poème élu a l'honneur de l'écrire dans le grand livre de la poésie. Mais surtout, il devient le chef du village pour les douze prochaines lunes.