Dans la classe de CE2, à Droué, les enfants ont expérimenté « la machine à fabriquer des poèmes » que Franck Prévot leur a offerte au cours de sa première intervention auprès d'eux. Et voici leurs premières trouvailles poétiques !
Dans la ferme les vaches pleurent comme si tu étais en retard
Les cochons marchent dans la boue parfumée là où se hâtent leurs pensées
Les moutons comptent le temps libre sur le dos du vent
Les poules mangent les fourmis, elles pleurent avant le jour de la vie
Clément
Les fourmis pleurent dans l’océan sonore sur le toit de la brume
La racine écoute le vent timide au sommet des forêts du temps
Les fourmis poussent et respirent, en volant, dans les profondeurs d’une grotte
Le secret caresse la racine puis pleure sur l’air joyeux
Emma
L’oisillon espère que la maison soit ouverte au sommet des forêts du temps
L’arbre sent le parfum quand dans la nuit je t’écoute
Le nouveau-né devient de jour en jour joyeux quand dans la nuit je t’écoute
Ses parents l’aiment de tout leur cœur car maman met sa main dans le creux de sa main.
Noane
Sans s’égarer la fourmi écoute la respiration timide du grillon
La racine fertile pousse en une seconde comme si tu étais en retard
Le lac devient un océan sonore en passant au large
La fourmi pleure sa fidèle maison en regardant l’horizon
Antoine
Les oisillons espèrent ouvrir la maison au sommet des forêts du temps
Dans le lac, les oisillons voyagent dans la profondeur de la grotte
Mes parents rentrent dans la maison parfumée dans le creux de ta main
Les oisillons sont en train de marcher au sommet des forêts du temps
Camille
Les oisillons rentrent à la maison et la porte est ouverte
Au sommet des châteaux forts, les chasseurs tirent
A la ville, sur le toit de la maison est ouverte la porte
Au sommet des forêts du temps, les hommes préhistoriques cueillent des fleurs
Anaïs
L’oisillon espère que la maison soit ouverte au sommet des forêts du temps
Le colosse écoute le vent et les oiseaux aussi
La fourmi marche dans la terre pour ramasser des feuilles
L’oiseau vole dans les airs pendant que les rouges-gorges chantonnent
Marina
Le géant marche et voit l’océan libre au bout des fleuves
La naissance pleure le jour timide sans s’égarer
Mes parents sentent l’océan ouvert en passant au large
Le lac attend le jour libre sans le connaître
Andréa
L’oisillon espérait trouver une maison ouverte au sommet des forêts du temps
Mais un géant libre marchait à côté de la maison au sommet des forêts du temps
L’oisillon prend une grande respiration et s’envole sur le dos du vent
Mais le géant a vu l’oisillon dans le ciel et l’effleure violemment
Anatole
Comme on disparait, le nouveau-né apparait
J’écoute sa douce respiration m’effleurer la joue
Cet océan de bonheur parfumé, l’espace qui embellit ton visage
En regardant l’horizon, le jour de ta naissance devient fertile
Robin
Les géants marchaient vers la maison des fourmis en passant le large
Les fourmis pleuraient de jour en jour en regardant le géant s’avancer
Le nouveau-né pleurait des océans inattendus dans les profondeurs d’une grotte
Ses parents espéraient que leur jeunesse joyeuse soit portée sur le dos du vent
Thibaut